Elle...

Comme une envie de replonger,
Comme une envie de renoncer...

Je n'ai plus envie de me battre, plus envie de lutter. Rendez-moi mon héroïne ! Je suis las d'essayer de l'oublier, je suis las de ne plus y penser. Laissez-moi la voir, laissez-moi la serrer contre moi...Laissez moi brûler !

Sans elle je suis perdu, avec elle je ne suis plus. Peu m'importe mon sort, peu importe qu'elle me consume. Mes cendres seront les plus heureuses, jamais flamme n'aura brûlée si fort !

Je veux te voir, je veux te sentir, je veux tout oublier, je veux sombrer et ne jamais revoir la lumière ! Tu es la seule lumière dont j'ai besoin.

Je veux être à tes côtés chaque jour que dieu fait. Je veux mourir pour chaque mot que tu pourras prononcer !

Fais-moi trembler encore ma belle au cheveux d'or !

Lacère-moi, griffe-moi, détruit-moi, mais laisse-moi rester près de toi. Laisse-moi brûler de cette passion qui me dévore, laisse-moi mourir pour toi car je t'adore !

Je n'oublierai jamais ce sentiment, cet abysse, qui m'a pris quand tu as fuit. Même avec une autre je pense à toi, même avec elle je suis à toi... J'aimerais crier, j'aimerais te montrer, mais tu ne comprendrais pas ce mal qu'en moi tu répands.

Je t'aime, je t'adore et pourtant je te hais pour ce que tu me fais.

Tu les aimes tous ces éphèbes qui te tournent autour. Tu leur dis ces mots à chacun mais tu n'en pense pas un. Qui aimes-tu vraiment ?

Dis le moi princesse, crache moi ce nom au visage, crie-moi que tu me détestes ! Viole mon âme, détruit mon cœur, assèche jusqu'à mes larmes, laisses-moi souffrir en silence dans ma prison de glace.

Détruis-moi, mais reste encore près de moi ! J'ai besoin de toi... J'ai besoin de toi mais tu t'en moque.

Tu vas en souriant, arpentant le monde sans rien chercher, et tout ceux que tu trouve sont ensorcelés. Combien de vie as-tu détruite avec ce sourire assassin ? Combien de cœurs as-tu percé avec ce regard divin ? Combien d'âmes as-tu fauché, combien de larme arrachées ?

Dis-le moi !...et efface ma mémoire.

Si tout recommençait et qu'à nouveau je te croisais. Je t'en prie ne me regarde pas, ne m'accorde pas la moindre pensée. Reste une image, un mirage, une idée. Ne me laisse jamais plus m’effondrer...